Je ne culpabilise plus par rapport à mes enfants

J’ai culpabilisé, j’ai découvert la source de celle-ci.

Je culpabilisais de crier lorsqu’ils me répondaient ou me riaient au nez. Je culpabilisais de les taper sur la main ou les fesses, dépassée, après leur avoir lu deux à trois histoires, quelques massages des mains ou du dos, après la tété, après leur avoir proposé d’écouter des méditations ou de l’ASMR. Et pourtant, il est à chaque soir, 23h30. Je culpabilisais d’entendre « je ne veux pas », « je veux les écrans », « j’ai pas envie » « j’aime pas la douche », « c’est nul, c’est moche là-bas ».

Aujourd’hui, je ne veux plus crier, ni en venir aux mains.. Je continue de mettre en place ces rituels le soir et s’ils ne dorment toujours pas, tant pis. Je leur explique qu’ils seront fatigués le lendemain. Je vaque à mes occupations. Pas d’écrans, mais leurs livres. Mon premier s’endort plus facilement et rapidement. Mon dernier s’endort d’épuisement tous les soirs vers 00h30/1h. Je pense l’emmener voir un ostéopathe/étiopathe. Avez-vous des retours d’expérience ?  

Pour les sorties/activités, je pense toujours aux bienfaits qu’elles vont NOUS (je m’inclus) apporter : déconnexion des écrans, se dépenser, imaginer, les observer s’amuser, me lâcher la grappe et jouer avec eux, prendre l’air, réflexion, analyse, créativité..  

La communication et la planification sont nécessaires pour y parvenir.  

J’ai pris du recul. Il y a des moments pour moi, pour eux, pour nous.  

· Sur mon agenda papier et/ou électronique, je peux noter mes heures de travail et mes rdv importants (notamment mon lien pour réserver un rdv individuel et découvrir l’univers des huiles essentielles !).  

· J’ai préenregistré des activités de détente : lire/écrire/formation, cohérence cardiaque, journée famille, après-midi des enfants.

· Je pourrais ajouter mes séances de sport.

Je peux informer mes enfants de ce que je fais si je ne suis pas disponible pour eux.  

Si je sens que mon stress s’intensifie, je n’hésite pas à dire à mes enfants que j’ai besoin de prendre une grande inspiration, afin de réfléchir pour prendre une décision.  

Enfin, je me motive et arrête ce que je fais pour jouer au Uno, dessiner, proposer une activité manuelle..

Une fois par semaine, j’éteins tous les écrans et les invite à faire travailler leur imagination, que l’ennuie s’installe.

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